Théâtre





Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
le royaume
Avec
Arthur Fourcade, en alternance Robin Bolomier et Alice Ostfeld
Avatars-enfants en répétition
Pierre Vuaille & Clémentine Desgranges
Texte
Agnès d’Halluin, Arthur Fourcade, Maud Lefebvre
Conception, mise en scène
Maud Lefebvre
Scénographie
Clara Georges Sartorio
Lumières
Alice Nedelec
Son
Antoine Prost
Vidéo
Jérémy Oury
Costumes
Stéphanie Pitiot
Régie générale et machinerie
Tristan Gouaillier
Régie vidéo et machinerie
Clément Fessy
Script
Marie Madeleine Tardy
Octobre 2021
Théâtre de la Renaissance, Oullins
Production
Collectif X
Crédits photos
Clément Fessy


Nous sommes à la toute fin des temps, au cœur d’une époque si lointaine que personne ne peut l'embrasser avec l’esprit. Dans cette dernière ère baptisée Le Royaume, il n’y a plus dans l’espace que des trous noirs, qui finissent tous par fusionner, par s’évaporer.
Perdu au bord d’un gigantesque et ultime trou noir, à bord d’un module, un enfant et un adulte tentent de survivre. Sorte de capitaine de bord, une voix les accompagne et semble disposer d’une puissance infinie. Mais depuis peu, le quotidien est perturbé : l’enfant fait des cauchemars. Quelque chose semble se préparer… Un événement approche. Un événement qui concerne l'essence de toutes choses, et qui va bientôt tout changer.
Tout commence par une image, une photo du grill du Théâtre de la renaissance prise par Maud Lefebvre. Il y a dans l'esthétique de cet espace quelque chose de la science fiction. La cage de scène à vue, les projecteurs, le mouvement des perches, la machinerie théâtrale, nous font penser à une grande machine, un vaisseau. Ce serait donc ça le vaisseau spatial qui nous permettrait d’embarquer le spectateur dans notre histoire : un vaisseau-théâtre, loin de l’esthétique clinique et aseptisée des films de science fiction.
La scénographie suit la progression en trois chapitres de l’histoire. Tout l’enjeu technique de la scénographie du Royaume est de passer d’un espace noir à un espace blanc puis de revenir à un espace noir. Le premier espace est une capsule spatiale : Sorte de couloir noir à la face dans lequel se découpent des modules de vie. Le deuxième espace est une boîte blanche, espace organique et rituel.
Enfin le troisième chapitre marque la disparition de ce monde blanc : le spectateur tombe à l'intérieur du trou noir.
