Théâtre
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Quand plus rien
n'aura d'importance
Texte
Giulietta Mottini, Grégoire Vauquois
Et d’après Carmelo Bene, Louise Bourgeois, John Maxwell Coetzee, Marguerite Duras, William Forsythe, Nan Goldin, Niki de Saint Phalle, André Robillard, Salman Rushdie, Nathalie Sarraute et Didier Wampas
Mise en scène
Georges Lavaudant
Assistanat mise en scène
Marie Demesy
Avec
Éléonore Alpi, Marie Demesy, Marie Depoorter, Adrien Françon, Heidi Johansson, Benoit Moreira, Clara Paute
Scénographie
Clara Georges Sartorio, Loana Meunier
Assistanat scénographie
Emma Pauchet
Costumes
Salomé Romano, Alice Domergue
Lumière
Laura Cottard, Alexandre Schreiber
Son
Emilien Serrault
Création à l'Ensatt en octobre 2020
Nuits de Fourvière 2022
© Crédits photo : Alexandre Schreiber
Lors d'un cocktail dans une galerie, quelques jeunes gens se réunissent pour parler d’art. Avec enthousiasme, témérité et parfois même un peu de confusion ils proposent un certain un état des lieux. Puis ils s’assimilent aux grandes figures artistiques de ces dernières années. Enfin, ils se retrouvent dans une jungle pour des rituels enfantins et énigmatiques. De toute cette matière ne se dégage aucune leçon. Tout au plus quelques sujets de réflexion ou d’amusement, ce qui en cette période un peu déprimante, n’est pas plus mal.
Georges Lavaudant
La scénographie suit cette progression en trois parties. L'espace de la partie 1 est une galerie d'art : un espace clos réaliste qui s'affirme dans une frontalité, une radicalité et une proximité avec le public. L'ouverture du rideau translucide marque un basculement dans le monde des rêves : le musée s'est transformé en une jungle enneigée. Des fragments d’espaces se mélangent : au lointain l’ascenseur du musée est le dernier élément qui nous rattache à la réalité. Une jungle sous la neige, espace impossible, nous a semblé être le paroxysme d’une forme d’absurdité. Au lointain la jungle est colorée comme s'il n'avait pas encore neigé sur cette partie de la forêt. La partie 3 de Quand plus rien n'aura d'importance est principalement dansée, et consiste en une ode à la liberté artistique. Cette revendication de liberté nous a donné envie de proposer un geste plastique fort.
Réalisation par les scénographes des promo 80 et 81 de l'ENSATT d'Alwyne de Dardel, et Michel Chareyron aux Ateliers de l'Ensatt.