Théâtre
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Nina et les managers
Texte
Catherine Benhamou
Mise en scène
Ghislaine Beaudout
Assistanat mise en scène
Désirée Olmi
Avec
Renaud Danner, Violaine Fumeau,
Adèle Jayle, Adrien Michaux
Scénographie
Clara Georges Sartorio
Construction
Yohan Chemmoul
Vidéo
Sebastien Sidaner
Lumière
Raphaël Bertomeu
Son
Vincent Guiot
Création en Avril 2022 au 100ecs, Paris
Production Le regard du loup
© Crédits photo Joseph Banderet
Une comédienne est embauchée dans une entreprise pour faire du théâtre avec des managers.
Nous sommes dans les coulisses de l’entreprise où s’enchaînent les moments de débriefing avec la direction et où se trame la stratégie pour atteindre l’objectif réclamé par les actionnaires : faire partir 500 personnes sans avoir à les licencier.
La pièce joue sur la mise en relation de deux univers, le théâtre et l’entreprise : théâtralisation de l’entreprise et commercialisation du théâtre. Nina est une « Mouette » du 21ème siècle, comédienne qui vend son âme dans l’espoir d’un rôle au théâtre. Le manager présent sur scène, Xavier, poussé par l’injonction de performance, ira jusqu’au burn-out.
La pièce de Catherine Benhamou s’appuie sur une expérience vécue dans une grande entreprise qui préparait un vaste plan de licenciement. La pièce est construite comme un engrenage où chaque personnage est pris à différents niveaux. La pièce démonte les mécanismes de manipulation d’un management assujetti aux appétits des actionnaires et les éléments de langage qui accompagne ces méthodes. Les spectateurs partagent les coulisses de l’entreprise, deviennent la cible des discours de l’équipe de direction, éprouvant la menace qui plane sur les salariés.
La scénographie est composée de panneaux mobiles qui cachent ou dévoilent les différents espaces de l'entreprise. La salle de bain dans laquelle se retrouve secrètement le couple de direction occupe une place centrale dans le bureau, métaphore de la porosité entre sphère privée et publique. Au lointain un second cadre de scène s'ouvre sur un espace entièrement blanc, sorte de "théâtre dans le théâtre" d'où se font toutes les entrées et sorties. C'est l'espace du hors-champs, du rêve, du théâtre.