Théâtre
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
FRUITS DU NÉANT
Texte
Ferdinand Bruckner
Atelier dirigé par
Louise Vignaud
Scénographie
Clara Georges Sartorio
Lumière
Amandine Robert
Costumes
Salvatore Pascapé
Son
Haldan de Vulpillère
Projet fictif Ensatt 2017
« Dans l’Allemagne d’après guerre (1950) 4 jeunes cherchent à exorciser les démons du passé nazi de leurs parents. Drogue, haine, meurtre, tous les moyens sont bon pour prendre en main leur avenir. La critique sociale acerbe qui sous-tend ce récit d’un road trip nihiliste résonne depuis l’Allemagne post-Reich jusqu’aux oreilles de la jeunesse d’aujourd’hui avec autant de vérité. »
Dans Fruits du néant deux histoires sont imbriquées : la petite histoire et la grande Histoire. La petite histoire c’est celle de Gert, Foss, Adi et Creszenz, des jeunes en proie au doute qui ne conçoivent qu’aucun avenir n’est possible dans cette ville où les ruines sont si vite effacées. La grande histoire c’est l’ombre portée du nazisme sur la ville en ruine, c’est donc celle de la reconstruction de l’Europe après la seconde guerre mondiale. Il s’agit de se demander comment ces deux plans s’articulent ? et de montrer comment à travers des histoires individuelles de l’ordre de l’intime, les personnages de la pièce réussiront à tisser une histoire collective.