Théâtre
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Gregory Motton
Projet fictif d'entrée à l' ENSATT 2017
Projet de diplôme de BTS
Implantation au Théâtre des Bouffes du nord, Paris
Dans Reviens à toi (encore) Gregory Motton parle des marginaux, de ceux à qui il ne reste plus rien à part le souvenir d'une vie passée. La pièce s'articule autour de la vie d'errance que mène Abe, autour de ses souvenirs et de ses relations avec deux femmes : la fille de Peragrin et la femme sombre. Les espaces naissent ici des personnages : l'espace extérieur est le terrain de jeu d'Abe et la fille de Peragrin, tandis que la maison apparaît comme la prison de la femme sombre, et le souvenir d'une vie passée.
Les rapports sont inversés : les espaces extérieurs sont plus habités que les espaces intérieurs. je questionne ici le sens du mot "habiter", et la place du théâtre dans l'espace public : a t-on besoin d'un chez soi pour être libre ? Peut on faire théâtre de tout et théâtre
partout ?
Cette scénographie s'inscrit au Théâtre des Bouffes du nord, espace englobant, vecteur de proximité avec le public.
Deux espaces se font face. L'un est extérieur, symbole du jeu libre où l'envolée vers la fiction devient possible. L'autre est intérieur, dans la cage de scène. Ces deux espaces s'inscrivent dans un terrain vague : une faille dans la ville.