Théâtre





Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.
Photo, Peinture, collage
L’habituel, comment en rendre compte ?
A la pétanque, les générations se croisent pour venir boire un coup, 20m2, c’est la taille de ce troquet dont les couleurs chaudes, le flipper bariolé, les bouteilles clinquantes contrastent avec l’extérieur et semblent sortis d’une autre époque.
Dans ce projet de collages, mis en lumière, puis retravaillés à la couleur, j’ai cherché à figer un instant, et à faire naître de l’ordinaire quelque chose d’extraordinaire.




La vision des choses
Texte
Lydie Tamisier
Mise en scène
Marie Demesy
Regard extérieur
Orane Lemâle
Avec
Pierre Koestel, Orane Lemâle, Charlotte Mégimbir, Benoit Moreira, Adélaïde Poulard, Lucie Ruda, Alexandra Volay
Création & Régie générale
Felix Mirabel
Scénographie
Shehrazad Dermé, Clara Georges Sartorio
Costumes
Claire Dian
Création Lumière
Baptiste Godard
Ensatt - Février 2020
Enchaînant les petits contrats, Clémence est engagée en période d'essai dans une grande enseigne de cosmétiques. À chaque nouvel emploi, un nouvel impératif : s’adapter. Il faut assimiler les codes, les gestes, la langue. Mais pour cela, Clémence a besoin de temps. Or, une entreprise de cette ampleur ne peut se permettre de faire du cas par cas. Au même moment, elle fait la rencontre étonnante de Michaël, employé chez Leroy Merlin.
La Vision des choses saisit au plus près du réel le rythme et les détails de l’oralité, révélant les codes de la conversation et ses conventions. Le paradoxe réside dans le fait que cette banalité permet à la fois d'entrer en relation, mais l'annule à long terme. Comment être avec l’autre, quand on souhaite avant tout lui convenir ? La mise en scène questionne cette standardisation qui est aussi celle des esthétiques, des conduites, des idées. La pièce, d’une ironie bienveillante, invite à cultiver nos écarts comme possibilité de créer du commun.



La pièce est rythmée par l'alternance de deux espaces : la boutique de cosmétiques où travaille Clémence et le bar dans lequel elle rejoint Michaël après le travail. La scénographie est pensée en champs / contre champs. Pour permettre des changements d'espace fluides, un lieu unique est tantôt la boutique (chassis au lointain, bar à l'envers), tantôt le bar (chassis à la face, bar à l'endroit). L'esthétique globale évoque aussi la standardisation des espaces de commerce aujourd'hui.